Une évolution a récemment eu lieu, où l’on a vu plus d’efforts consacrés à l’étude de « l’utilisation du labo », visant à déterminer si les analyses commandées sont pertinentes ou inutiles. Cela dépasse les efforts antérieurs de la gestion allégée et de la méthode Six Sigma, permettant d’améliorer « l’efficacité et l’efficience » de nos processus de labo, soit un adage populaire au cours des dernières décennies. La tendance actuelle met davantage l’accent sur l’impact de l’utilisation des analyses et des procédures de laboratoire sur le système intégral. Cela signifie que l’on doit examiner le labo comme étant plus qu’une chaîne de montage de machines manœuvrées par des travailleurs consciencieux. Dans cette optique, les patients, les professionnels de la santé et le système de santé sont entrelacés, et aucun des éléments n’est plus important que l’autre. Donc, en discutant de l’utilisation efficace et efficiente du laboratoire aujourd’hui, on englobe un domaine de responsabilité plus vaste et on examine l’impact plus profondément.
On estime que de 20 % à 50 % des analyses sont commandées de façon inappropriée, signifiant que le test est inexact ou inutile, ou que le bon test est commandé au mauvais moment. 1
Ce qui en résulte, sont d’importants fonds publics gaspillés, des efforts cliniques mal dirigés, des flux de travail amplifiés et le risque de nuire aux patients.
Les raisons pour effectuer des analyses inappropriées sont nombreuses et ne se limitent pas à un seul concept. 2 On travaille dans un système plein de restrictions, propulsé par des facteurs prévisibles et imprévisibles, influençant la pratique des professionnels de la santé et, en fin de compte, la méthode de commande d’analyses.
On est parvenu au point où il n’est plus simplement question de la possibilité que des analyses inappropriées se produisent. Il faut maintenant comprendre dans quelle mesure cette situation a lieu, pourquoi elle se poursuit et ce que l’on peut faire pour créer un avenir durable avec un impact minimal sur le système de santé et ceux qui l’utilisent. Voici les faits :
Comment peut-on changer cette situation? Pour favoriser l’utilisation appropriée du labo, fournir des soins optimaux aux patients et assurer notre responsabilité envers le système de santé, il faut créer des stratégies équilibrées.
Les parties prenantes du laboratoire médical ont un rôle coopératif à jouer dans l’utilisation du labo.
Les contenus et les ressources sur ce site ne sont offerts qu’à titre d’information. Chaque situation impliquant un patient, une organisation ou un professionnel de la santé est différente, et vous devriez songer à vos circonstances particulières en consultation avec des experts avant de prendre une décision en matière d’utilisation du laboratoire. Reportez-vous toujours à la source originale de toute référence fournie sur ce site Web.